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Victor Hugo
(1802–85)
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Biografi
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A
A Joseph-Leopold-Sigisbert
A quoi je songe? — Hélas! loin du toit où vous êtes
Arche! alors tu seras éternelle et complète
C
C’est en dehors des lois que vous faites, pédants
C’était un grand château du temps de Louis treize
Ce siècle est grand et fort. Un noble instinct le mène
Charles Dix! — Oh! le Dieu qui retire et qui donne
D
Dans ce jardin antique où les grandes allées
Dans ces temps radieux, dans cette aube enchantée
Dans les vieilles forêts où la sève à grands flots
Dans Virgile parfois, dieu tout près d’être un ange
Devant la blanche ferme où parfois vers midi
Dieu, nature, cité ; la loi, l’esprit, la lettre
Don Rodrigue est à la chasse
E
Enfants ! si vous mouriez, gardez bien qu’un esprit
Enfants! — Oh! revenez! tout à l’heure, imprudent
Et l’âne disparut, et Kant resta lugubre
Et l’âne s’écria : — Pauvres fous ! Dieu vous livre
I
Il est mort. Rien de plus. Nul groupe populaire
Il se taira pourtant! — Après bien des aurores
J
J’ai des objections à l’homme, tu le vois
J’étais seul près des flots, par une nuit d’étoiles
Je veille, et nuit et jour mon front rêve enflammé
Je vous l’ai déjà dit, notre incurable plaie
Jeune fille, l’amour, c’est d’abord un miroir
Jeune homme, ce méchant fait une lâche guerre
Jeune homme! je te plains; et cependant j’admire
L
L’âne à ce qu’il disait rêva dans le silence
L’âne continua, car la nature approuve
L’âne fit un silence, et, murmurant : — Voilà !
L’âne un moment se tut, puis, sévère, dressa
L’homme, orgueil titanique et raison puérile !
L’orateur, fût-il âne, essoufflé se repose
La tombe dit à la rose
Louis, voici le temps de respirer les roses
M
Mais, hélas! hélas! dit l’histoire
Mais hélas! juillet fait sa gerbe
Mais toi! rien s’atteindra ta majesté pudique
Mon père, ce héros au sourire si doux
Monseigneur le duc de Bretagne
Monte, écureuil, monte au grand chêne
N
N’ai-je pas pour toi, belle juive
Ne vous effrayez pas, douce mère inquiète
Non, le temps n’ôte rien aux choses
Nous emmenions en esclavage
Nous, pasteurs des esprits, qui, du bord du chemin
O
O Muse, contiens-toi! muse aux hymnes d’airain!
O poète! je vais dans ton âme blessée
O Virgile! ô poète! ô mon maître divin!
Oh! dans ces jours lointains où l’on n’ose descendre
Oh! Paris est la cité mère!
Oh! que l’été brille ou s’éteigne
Oh! que Versailles était superbe
Oh! vivons! disent-ils dans leur enivrement
Ô
Ô Kant, l’âne est un âne et Kant n’est qu’un esprit
P
Poète, ta fenêtre était ouverte au vent
Près du pêcheur qui ruisselle
Puisqu’ici-bas toute âme
Puisqu’il plut au Seigneur de te briser, poète
Q
Quand l’été vient, le pauvre adore!
Quand le poète peint l’enfer, il peint sa vie
Quel rêve horrible! — C’est l’histoire
Quelle est la fin de tout? la vie, ou bien la tombe?
Quels sont ces bruits sourds?
Qui leur eût dit alors l’austère destinée?
R
Regardez: les enfants se sont assis en rond
Repose, fils de France, en ta tombe exilée!
S
Sombres canons rangés devant les Invalides
T
Toi dont la courbe au loin, par le couchant dorée
Toujours lui ! Lui partout ! — Ou brûlante ou glacée
U
Un âne descendait au galop la science
Un jour l’ami qui reste à ton coeur qu’on déchire
Un lion habitait près d’une source
V
Venez que je vous parle, ô jeune enchanteresse!
Vous vous taisez. — Mais moi, moi dont parfois le chant