Sur les débuts de mademoiselle Amina Boschettiau Theatre de la Monnaie, a BruxellesAmina bondit, — fuit, — puis voltige et sourit;Le Welche dit: «Tout ça, pour moi, c’est du prâcrit;Je ne connais, en fait de nymphes bocagères,Que celles de Montagne-aux-Herbes-Potagères.»Du bout de son pied fin et de son oeil qui rit,Amina verse à flots le délire et l’esprit;Le Welche dit: «Fuyez, délices mensongères!Mon épouse n’a pas ces allures légères.»Vous ignorez, sylphide au jarret triomphant,Qui voulez enseigner la walse à l’éléphant,Au hibou la gaîté, le rire à la cigogne,Que sur la grâce en feu le Welche dit: «Haro!»Et que le doux Bacchus lui versant du bourgogne,Le monstre répondrait: «J’aime mieux le faro!» 1864.